Travailler à la maison est un bel avantage pour conjuguer son rôle de maman avec son statut de Working girl, surtout quand les enfants vont à l'école et que ça nous laisse du temps. Mais quand tu penses tout gérer et qu'en fait les imprévus viennent te narguer genre: "Et là , tu vas faire quoi? Hein?". Tu as deux choix: soit tu paniques et ça part dans tout les sens, soit tu relativises et tu t'adaptes au mieux. Quand les enfants sont là alors que tu dois travailler, on en parle?
Les imprévus? Je gère les doigts dans le nez!
Là , clairement je fais ma maline, mais j'ai eu le cas il n'y a pas très longtemps. J'en avais parlé sur #instagram, l'inondation de l'école de mes deux plus petits (5 ans et 3 ans) et je n'ai pas forcément paniqué, mais je n'ai pas non plus réussi à m'adapter. Quant à une solution de secours, bah non j'en avais pas. Est-ce que je devrais en prévoir une? Je ne sais pas... certainement. Du coup je me suis retrouvée pendant deux jours à presque ne pas pouvoir travailler parce qu'à cet âge les enfants réclament beaucoup (trop? J'suis vilaine!) d'attention. Je disais à une copine pour plaisanter: "Je vais aller à la Mairie avec mon livret de famille faire ajouter comme second prénom: Maman." Sérieusement, j'ai eu l'impression pendant ces deux journées de n'être là que pour satisfaire les besoins de ces deux petits monstres. J'ai tenté de prendre mon ordinateur, de m'installer avec eux à table pendant qu'ils faisaient des dessins, de la pâte à modeler et autres joyeusetés, mais c'est qu'en plus il fallait que je participe. "Maman, tu peux me dessiner un monster truck?" "Maman tu peux me faire des boules de toutes les couleurs?". Vraiment les gosses? Bon... résignation, je travaillerai le soir. Sauf que passer sa journée avec deux enfants de cet âge, ça épuise les neurones, sans compter les devoirs et le sport des deux grands, les repas, les allers-retour à l'école.
D'ailleurs au moment où j'écris ces lignes, la petite dernière est avec moi (pas vraiment prévu). Rien qu'à elle seule, elle me monopolise parce qu'elle s'ennuie (qui dit ennui dit bêtises évidemment). Quelques minutes par-ci par-là . "C'est le jeu ma pauvre Lucette" comme dirait l'autre. On ne peut pas tout avoir non plus. Je me sens déjà privilégiée de pouvoir combiner mon rôle de maman tout en ayant une activité professionnelle.
Pendant les vacances scolaires, on essaie de s'organiser.
Quand les vacances scolaires arrivent c'est une autre histoire. Je n'irai pas jusqu'à dire que tout roule mais disons que je me suis un peu mieux préparée... je crois. J'adapte mes journées, je travail plus le soir et j'essai d'optimiser mon temps, de ne pas trop m'éparpiller. Et puis il faut quand même profiter des enfants et les occuper alors je planifie des activités avec eux: pâtisserie, peinture, jeux de sociétés etc... Mais il est quand même vrai que ce n'est pas du tout facile. Je pense que tout est une question d'habitude. On va dire que pour le moment je suis dans une période de rodage et que je teste. J'ai déjà noter des astuces et des méthodes qui fonctionnent bien pour ne pas prendre de retard dans mes planifications. Pas encore suffisant mais j'y travail. Du coup je vais glaner sur les blogs d'autres mumpreneures des astuces. Le mot d'ordre qui revient sans cesse? L'OR-GA-NI-SA-TION!
Bon je vais être tout à fait honnête. Je suis organisée juste ce qu'il faut pour que ma maison tienne debout, pour m'occuper des enfants convenablement et que je m'en sorte sans trop de mal. Mais en dehors de ça, avec 4 enfants, l'organisation peut être très vite chamboulée, donc c'est souvent du freestyle. Côté boulot je planifie souvent trop de choses pour le temps que j'ai réellement au final. Alors pendant les vacances scolaires je travail surtout le soir sachant qu'en plus je peux me permettre de me coucher plus tard puisque pas d'école le lendemain. Habituellement je préfère bosser le matin parce que je me sens plus fraîche, les idées claires, le cerveau opérationnel. Changement de rythme pendant les petites vacances, on s'adapte.
Au final on va pas mal improviser.
Pas toujours facile de tenir la cadence avec les loulous dans les parages. Je découvre les aléas de la vie de mumpreneur et je dois dire que c'est loin de ce que j'avais idéaliser. Vous voyez le tableau, non? Agenda maîtrisé, zéro stress, repas prévus pour la semaine, toujours pomponnée, timing au poil... je me dis que parfois je rêve un peu trop. Mais même si la réalité est assez différente de mon imagination, ça va, je m'en sort pas trop mal. Je vais devenir la reine de l'improvisation bientôt!
Et vous les mumpreneurs/dadpreneurs? Vous êtes parés à toutes éventualités ou c'est le freestyle total?
Courage pour ces vacances en tout cas.
Bye.